Webinaire “ Quelle appréciation de la participation des jeunes et des femmes dans les institutions publiques en Afrique ?”
Khadim Diop, président Conseil National de la Jeunesse du Sénégal (CNJS)
Dans les partis politiques et les coalitions de partis au Sénégal, les plus dynamiques, ce sont les jeunes. Ce qui anime les partis politiques et les coalitions de partis, ce sont les jeunes. Si vous allez aussi dans le fichier électoral, les 50% sont des jeunes.
Les jeunes s'engagent sur le plan politique. Maintenant, la seule contrainte, c'est la faible participation des jeunes aux instances de prise de décision. Et ça se comprend du fait qu'aujourd'hui, la définition réelle de la jeunesse est différente de la définition du citoyen qui doit être électeur et éligible. Tous les jeunes qui sont âgés de 15 jusqu'à 17 ans sont exclus du processus électoral.
Le premier niveau de participation, c'est au niveau des collectivités territoriales, que ce soit les communes et les départements. Et là, c'est à partir de 18 ans. Et les jeunes, souvent, n'ont pas les moyens de participer à ces élections-là.
Deuxième niveau de participation, c'est au niveau de l'Assemblée nationale. Là aussi, il y a des contraintes parce que c'est à partir de 25 ans. Ça veut dire que tous les jeunes de 17 jusqu'à 24 ans sont exclus. Donc aujourd'hui, ce que nous devons faire, c'est de mener un combat par rapport à la participation. Par exemple, pour être président de la République au Sénégal, c'est de 35 à 70 ans.
Les jeunes occupent l’espace de la citoyenneté, ils sont engagés par rapport à la politique au niveau de leurs pays respectifs en Afrique, surtout en Afrique de l'Est. Aujourd'hui, nous devons mener un combat par rapport à la participation.